Cette histoire se passe dans une caserne. Un adjudant traverse la cour et, à un moment, lève la tête. Grosse surprise : à une fenêtre de la chambrée, il aperçoit une paire de fesses. Furieux, il monte quatre à quatre dans la chambrée.
— Et alors? Qui a osé mettre ses fesses, comme ça, à la fenêtre? Je veux savoir qui.
— Ben, c'est moi, mon adjudant, avoue un soldat rigolard. Vous savez, j'avais chaud. Un petit peu d'air, ça ne fait pas de mal.
— Non mais, ça ne va pas? Ils sont fous, cette année. Imaginez un peu que le général soit passé dans la cour, hein? Et qu'il ait levé les yeux comme moi, hein? Qu'aurait-il dit?
— Mais le général est passé, mon adjudant, et il a levé les yeux.
— Et qu'est-ce qu'il a dit?
— Il a dit : « Bonjour mon adjudant ! »